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Histoire

Dès l'époque néolithique, le site de L'Arbresle est occupé par l'homme, comme l'attestent les haches polies et lespointes de flèches en silex trouvées au Muzard.

Cette occupation humaine plusieurs fois millénaire, L'Arbresle la doit à son emplacement privilégié : c'est un confluent de rivières isolant et protégeant une presqu'île dominée par un rocher propice au refuge et à la défense ainsi qu'à la surveillance et au contrôle des passages, au carrefour des deux vallées qui sont d'inévitables voies de pénétration vers les Monts du Lyonnais et du Beaujolais.

La route est une des clefs du développement de la bourgade arbresloise. Dès le haut Moyen-Âge, L'Arbresle constitue une halte sur le "Grand chemin Français" qui est l'itinéraire le plus court et le plus fréquenté reliant Paris à Lyon, et qui transformera au fil du temps en "Grand chemin de Paris à Lyon", puis en "Route Royale", anciennes appellations de notre actuelle Route Nationale 7.

Aussi pendant des siècles, L'Arbresle est-il traversé par par des marchands, les soldats, les pèlerins, les voyageurs illustres ou anonymes s'arrêtant pour boire, manger, dormir dans de nombreuses auberges et hostelleries,et se faire soigner, ou mourir parfois, à l'hôtel Dieu de la Madeleine.

L'histoire de L'Arbresle se confond avec celle de l'Abbaye de Savigny dont elle partage la prospérité comme les vicissitudes. Le bourg est fortifié par l'Abbé Dalmace au XIème siècle et devient une des principales places fortes protégeant l'Abbaye. Le château subit divers assauts au gré des luttes féodales, puis de la Guerre de Cent Ans, et tombe en ruines lors du déclin de l'Abbaye au XVIIème siècle.

Proche de Lyon, L'Arbresle attire les bourgeois et les nobles Lyonnais qui y font bâtir au XVIème siècle, des maisons dans le style de l'époque Renaissance. Ainsi, à partir de 1660, les DE VALOUS séjournent fréquemment "en leur maison de campagne" arbresloise et surveillent la gestion et les revenus de leurs prés, vignes, moulins et cheneviers.

Cette même proximité de Lyon permet à L'Arbresle de bénéficier dès 1815 de l'expansion du tissage lyonnais vers les campagnes. Au fil du XIXème siècle, le village encore très agricole prend l'allure d'une petite ville industrielle spécialisée dans le tissage du velours de soie, dont le développement est accéléré par l'arrivée du chemin de fer vers 1860.

A partir de 1895, le tissage à bras est progressivement supplanté par le tissage mécanique qui concentre plusieurs centaines de métiers à tisser dans quelques grandes usines ou dans de petits ateliers familiaux, souvent à domicile. Des activités périphériques au tissage (dévidage, ourdissage, fabrication de peignes à tisser) font vivre alors de nombreux arbreslois. L'ère du tissage à L'Arbresle prend fin dans les années 1960 et contraint toute la population ouvrière à une douloureuse reconversion.

Chacun de ces épisodes de l'histoire de L'Arbresle a laissé des traces encore visibles de nos jours dans la ville : le donjon et la porte de Savigny, le pont de la Madeleine ou l'enseigne des Trois Maures, la façade de l'usine de velours Roche comme les métiers à tisser au Musée, sont autant de témoins qui parlent au coeur et à la mémoire et sont le patrimoine commun aux arbreslois passés, présents, et à venir.

Pour plus d'informations sur le patrimoine arbreslois, visitez le site des amis du Vieil Arbresle:
www.amis-arbresle.com